Votre personnage... qui est-il ?
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thillo
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Cymralle
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Votre personnage... qui est-il ?
Si vous en avez choisi un ! Mais pour aller avec votre costume tout ça, si vous avez commencé à construire une histoire pour votre personnage, ou que vous élaborez le truc petit à petit et que vous voulez en parler, on peut se faire ça ici !
Dernière édition par Cymralle le Dim 8 Juin 2008 - 19:54, édité 1 fois
Re: Votre personnage... qui est-il ?
Moi, j'en ai un!
Mon personnage (je garde mon prénom, ça colle si bien à l'époque et aux pays!) est une jeune peintre à la Angelica Kauffman, née en France Le 13 mars 1771, et élevée dans une famille bourgeoise (pas forcément riche) intellectuel façon Esprit des Lumières. Son sexe lui refuse les portes des cours de l'Académie, mais elle fréquente les jeunes élèves de David, dans un bel esprit d'émulation. Celui-ci est encore augmenté par la Révolution Française.
D'ailleurs, une idylle d'adolescent se noue avec le jeune peintre Antoine-Jean Gros (ils sont nés à 3 jours d'intervalle d'ailleurs!)...
Gros en 1790
Mais Gros part malheureusement pour l'Italie en 1793, de plus face aux trop grandes poussées révolutionnaires, elle est décide aussi de quitter la France (pour garder sa tête et réussir à manger, or peintre des Victoires et des Arbres de la Liberté, ça va bien un moment...).
Elle passe un court temps à la cour de l'Impératrice Catherine II de Russie. Or, l'honorable tsarine n'a plus l''esprit aussi large que dans ses jeunes années et n'aime que peu les Français. Sur un mot rapporté de l'Impératrice qui déclare qu'elle "n'aime naturellement que les Anglais", notre peintre s'embarque pour le Royaume Uni. Elle y retrouve un pays apaisé, avec un esprit un peu plus libre...
Mais en fait, elle suit son nouveau chéri, qui est un diplomate britanique... Du nom de Charles William Bell.
(Remarquez la grande cohérence de goûts!)
Ensuite, elle passe son temps à faire des aller-retour sur le Continent, au gré des traités de paix et déclaration de guerre. Elle serait bien retournée dans son pays, mais elle suit aussi son mai au gré de ses missions. Elle est plus républicaine que monarchiste et plus pacifiste que guerrière! Elle est quand même très affectée par le suicide de son ancien ami , avec lequel elle correspondait toujours, Antoine-Jean Gros en 1835...
C'est quand même un destin d'héroïne de roman, de BD même! C'est pas très modeste, mais puisqu'on en est à fantasmer des personnages!
Mon personnage (je garde mon prénom, ça colle si bien à l'époque et aux pays!) est une jeune peintre à la Angelica Kauffman, née en France Le 13 mars 1771, et élevée dans une famille bourgeoise (pas forcément riche) intellectuel façon Esprit des Lumières. Son sexe lui refuse les portes des cours de l'Académie, mais elle fréquente les jeunes élèves de David, dans un bel esprit d'émulation. Celui-ci est encore augmenté par la Révolution Française.
D'ailleurs, une idylle d'adolescent se noue avec le jeune peintre Antoine-Jean Gros (ils sont nés à 3 jours d'intervalle d'ailleurs!)...
Gros en 1790
Mais Gros part malheureusement pour l'Italie en 1793, de plus face aux trop grandes poussées révolutionnaires, elle est décide aussi de quitter la France (pour garder sa tête et réussir à manger, or peintre des Victoires et des Arbres de la Liberté, ça va bien un moment...).
Elle passe un court temps à la cour de l'Impératrice Catherine II de Russie. Or, l'honorable tsarine n'a plus l''esprit aussi large que dans ses jeunes années et n'aime que peu les Français. Sur un mot rapporté de l'Impératrice qui déclare qu'elle "n'aime naturellement que les Anglais", notre peintre s'embarque pour le Royaume Uni. Elle y retrouve un pays apaisé, avec un esprit un peu plus libre...
Mais en fait, elle suit son nouveau chéri, qui est un diplomate britanique... Du nom de Charles William Bell.
(Remarquez la grande cohérence de goûts!)
Ensuite, elle passe son temps à faire des aller-retour sur le Continent, au gré des traités de paix et déclaration de guerre. Elle serait bien retournée dans son pays, mais elle suit aussi son mai au gré de ses missions. Elle est plus républicaine que monarchiste et plus pacifiste que guerrière! Elle est quand même très affectée par le suicide de son ancien ami , avec lequel elle correspondait toujours, Antoine-Jean Gros en 1835...
C'est quand même un destin d'héroïne de roman, de BD même! C'est pas très modeste, mais puisqu'on en est à fantasmer des personnages!
Dernière édition par Elisabeth le Jeu 6 Nov 2008 - 14:21, édité 3 fois
Re: Votre personnage... qui est-il ?
Why not?
J'ai plusieurs souhaits pour cette période en particulier celui d'être peintre de marine à défaut d'être officier dans la navy. Mais pour rendre tout ça compatible, j'avais imaginé être une sorte d'explorateur, naturaliste naviguant pour le roi aux quatre coins du globe pour recenser toutes les choses incroyables que la nature a créé comme l'avait fait l'équipe de chercheurs qui a suivit Napoléon en Egypte par exemple.
Quelqu'un comme James Cook est forcément emblématique de l'idée que je me suis fait de ce type de marin; explorateur, cartographe entre autre.
Je sais, j'embête tout le monde avec la marine, mais qui a été le maitre des mers et la plus grande gloire des royaumes unis que la royal navy?
J'ai plusieurs souhaits pour cette période en particulier celui d'être peintre de marine à défaut d'être officier dans la navy. Mais pour rendre tout ça compatible, j'avais imaginé être une sorte d'explorateur, naturaliste naviguant pour le roi aux quatre coins du globe pour recenser toutes les choses incroyables que la nature a créé comme l'avait fait l'équipe de chercheurs qui a suivit Napoléon en Egypte par exemple.
Quelqu'un comme James Cook est forcément emblématique de l'idée que je me suis fait de ce type de marin; explorateur, cartographe entre autre.
Je sais, j'embête tout le monde avec la marine, mais qui a été le maitre des mers et la plus grande gloire des royaumes unis que la royal navy?
thillo- Artiste sur terres et mers
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Re: Votre personnage... qui est-il ?
C'est sûr!
Je te recommande le blog de Monsieur de C.. Tu y trouveras surement de quoi inspirer ton personnage de marin-explorateur!
Un peu à la Pérouse (mais côté anglais!)...enfin, sans finir aussi mal que lui ou que même Nelson!
Je te recommande le blog de Monsieur de C.. Tu y trouveras surement de quoi inspirer ton personnage de marin-explorateur!
Un peu à la Pérouse (mais côté anglais!)...enfin, sans finir aussi mal que lui ou que même Nelson!
Dernière édition par le Mar 12 Fév 2008 - 1:13, édité 2 fois
Re: Votre personnage... qui est-il ?
J'aime beaucoup ce genre de personnage qui voyage, cela permet des mélanges et des histoires, et ce n'est pas si "personnage de roman", c'est une bonne période pour les "femmes-artistes" (plutôt écrivain) même si on ne peut généraliser, tu prends le relais de Vigée le brun !
Je pense aussi, étant meilleure francophone, me créer un personnage qui a fui lors de la Terreur (ça colle tellement bien !). Hélas, en farfouillant les sources je n'ai rien trouvé comme texte ou mention de ce genre de départ vers l'Angleterre côté France (un truc détaillé),
Je pense aussi, étant meilleure francophone, me créer un personnage qui a fui lors de la Terreur (ça colle tellement bien !). Hélas, en farfouillant les sources je n'ai rien trouvé comme texte ou mention de ce genre de départ vers l'Angleterre côté France (un truc détaillé),
Re: Votre personnage... qui est-il ?
A moins d'être aristocrate pur sang ou d'avoir des liens directs avec l'Angleterre, j'avoue que c'est plutôt difficile... C'était quand même "THE" ennemi...Plus que les Prussiens je pense même.
Ca me fait penser à l'épisode de Scarlett Pimpernel de Black Adder!
Ca me fait penser à l'épisode de Scarlett Pimpernel de Black Adder!
Re: Votre personnage... qui est-il ?
thillo a écrit:Why not?
J'ai plusieurs souhaits pour cette période en particulier celui d'être peintre de marine à défaut d'être officier dans la navy. Mais pour rendre tout ça compatible, j'avais imaginé être une sorte d'explorateur, naturaliste naviguant pour le roi aux quatre coins du globe pour recenser toutes les choses incroyables que la nature a créé comme l'avait fait l'équipe de chercheurs qui a suivit Napoléon en Egypte par exemple.
Quelqu'un comme James Cook est forcément emblématique de l'idée que je me suis fait de ce type de marin; explorateur, cartographe entre autre.
Je sais, j'embête tout le monde avec la marine, mais qui a été le maitre des mers et la plus grande gloire des royaumes unis que la royal navy?
As-tu vu Master and Commander ? C'est pas "full histo" mais tu as un personnage un peu comme celui que tu recherches, sauf qu'il est aussi médecin je crois(d'où le fait d'être le plus que bienvenu à bord). Mais explorateur-peintre, ça doit sûrement être possible !
Re: Votre personnage... qui est-il ?
En France, je sais qu'il existait (je me demande si ça n'est toujours as le cas) la charge de "peintre de la marine".
Joseph Vernet l'a été.
Il doivent bien avoir un truc qui ressemble les Anglais, non?
sur wiki: http://fr.wikipedia.org/wiki/Peintre_de_la_Marine
site officiel: http://www.defense.gouv.fr/marine/base/dossiers/dossier_les_peintres_de_la_marine/historique
Si je me souviens bien, les Anglais étaient aussi du côté de l'Egypte et de la Grèce en même temps que les Français.
Il y a eutdes magouilles sans fin qui ont fait que les marbres du Parthénon ont fini à Londres en 1811, grâce (à cause, diraient les Grecs) de Lord Elgin. http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Bruce
Joseph Vernet l'a été.
Il doivent bien avoir un truc qui ressemble les Anglais, non?
sur wiki: http://fr.wikipedia.org/wiki/Peintre_de_la_Marine
site officiel: http://www.defense.gouv.fr/marine/base/dossiers/dossier_les_peintres_de_la_marine/historique
Si je me souviens bien, les Anglais étaient aussi du côté de l'Egypte et de la Grèce en même temps que les Français.
Il y a eutdes magouilles sans fin qui ont fait que les marbres du Parthénon ont fini à Londres en 1811, grâce (à cause, diraient les Grecs) de Lord Elgin. http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Bruce
Dernière édition par le Mar 12 Fév 2008 - 1:35, édité 1 fois
Re: Votre personnage... qui est-il ?
Comment dire... Master of Commander est une compile avec un fil assez complet d'un tome et de quelques autres de l'immense série de romans de Patrick O'Brian. Le personnage dont tu te souviens est le très fameux espion pour sa majesté le roi, Stephen Maturin, chirurgien de marine.
J'ai donc lu "Maitre à bord", "capitaine de vaisseau", "la Surprise", "Expédition à l'ile Maurice", "l'ile de la Désolation", "Fortune de guerre", "la citadelle de la Baltique", "Mission en mer Ionienne", "le Port de Trahison", "de l'autre côté du monde" (trame principale du film donc), "le revers de la médaille", "la lettre de marque", "le rendez-vous malais", "les tribulations de la muscade", l"exilée", "une mer couleur de vin", "le commodore", "le blocus de la Sibérie", "les cent jours" que je suis entrain de finir et il reste un tome "Pavillon amiral".
Sans compter toute la série Hornblower de Forester y est passée et qui compte presque autant d'ouvrages...
Comment ça j'ai de l'eau de mer à la place du sang?
J'ai donc lu "Maitre à bord", "capitaine de vaisseau", "la Surprise", "Expédition à l'ile Maurice", "l'ile de la Désolation", "Fortune de guerre", "la citadelle de la Baltique", "Mission en mer Ionienne", "le Port de Trahison", "de l'autre côté du monde" (trame principale du film donc), "le revers de la médaille", "la lettre de marque", "le rendez-vous malais", "les tribulations de la muscade", l"exilée", "une mer couleur de vin", "le commodore", "le blocus de la Sibérie", "les cent jours" que je suis entrain de finir et il reste un tome "Pavillon amiral".
Sans compter toute la série Hornblower de Forester y est passée et qui compte presque autant d'ouvrages...
Comment ça j'ai de l'eau de mer à la place du sang?
thillo- Artiste sur terres et mers
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Re: Votre personnage... qui est-il ?
Elisabeth a écrit:A moins d'être aristocrate pur sang ou d'avoir des liens directs avec l'Angleterre, j'avoue que c'est plutôt difficile... C'était quand même "THE" ennemi...Plus que les Prussiens je pense même.
Ca me fait penser à l'épisode de Scarlett Pimpernel de Black Adder!
Ton personnage promet d'être riche en caractère et grand d'esprit, eh beh, ce n'est pas une mince aventure, c'est THE independent lady!
thillo- Artiste sur terres et mers
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Re: Votre personnage... qui est-il ?
Elisabeth a écrit:A moins d'être aristocrate pur sang ou d'avoir des liens directs avec l'Angleterre, j'avoue que c'est plutôt difficile... C'était quand même "THE" ennemi...Plus que les Prussiens je pense même.
Ca me fait penser à l'épisode de Scarlett Pimpernel de Black Adder!
Oui ! c'est la grande période de la haine anti napoléon côté anglais et vice-versa, bref... ça flatte le patriotisme alors dire qu'on aime bien les français en étant anglais.
Après, si on se penche sur le contexte politique français, dans la noblesse française il ne faisait pas bon rester en France dans la fin des 80's début 90's. Et au moment de Napo, comme ce dernier met en place une nouvelle aristocratie plus ou moins (même si y'a des restes de l'ancienne) y'a pas mal de nobliaux qui ne l'apprécient pas (cf le contexte décrit par Balzac notamment). M'étonneraient pas qu'une haine anti-Napo puisse resserrer des liens entre nobliaux anglais et français... à creuser *pense qu'une fois la rubrique costumes "finie" pour les bases, faudra passer à la rubrique contexte politique/militaire*
Re: Votre personnage... qui est-il ?
Loin de moi l'idée d'être une aristo pur sang! Elle est élevée dans le contexte des Lumières par un père médecin (comme Girodet).
C'était juste à propos du fait que peu de Français ont émigré en Angleterre sauf les aristocrates avant Napo... Je crois même que certains aristocrates se sont engagés dans des régiments étrangers pour combattre. Mais il faudrait vérifier.
Mais mon perso est mariée à un Lord anglais... Enfin, pas encore...disons qu'elle le suit par amûr! (je suis elle est une grande romantique au fond).
C'était juste à propos du fait que peu de Français ont émigré en Angleterre sauf les aristocrates avant Napo... Je crois même que certains aristocrates se sont engagés dans des régiments étrangers pour combattre. Mais il faudrait vérifier.
Mais mon perso est mariée à un Lord anglais... Enfin, pas encore...disons qu'elle le suit par amûr! (
Re: Votre personnage... qui est-il ?
C'est ce qui s'est passé, il y a eu pas mal de pro-royaux qui ont soit organisé autant que ce put une résistance de ci de là, mais surtout, la plupart ont traversé le channel pour s'enquérir des bonnes grâces de la famille royale de l'ile d'en face. D'autres sont passés chez les prussiens ou les autrichiens, mais les rapports étaient plus tendus.
Les plus libres étaient les scientifiques qui continuaient à faire des congrès un peu partout même s'il est vrai que pendant un moment Paris n'était plus la ville idéale pour organiser les colloques entre découvreurs de toutes nations. Sur ce plan, il était mieux le temps de Louis XVI...
Les plus libres étaient les scientifiques qui continuaient à faire des congrès un peu partout même s'il est vrai que pendant un moment Paris n'était plus la ville idéale pour organiser les colloques entre découvreurs de toutes nations. Sur ce plan, il était mieux le temps de Louis XVI...
thillo- Artiste sur terres et mers
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Re: Votre personnage... qui est-il ?
Il existait bien des peintres/artistes britanniques associés à des navires. On m'a conseillé d'aller visiter le site du National Maritime Museum ...
On y trouve des armes, des uniformes, et des collections Beaux-Arts...
On y trouve des armes, des uniformes, et des collections Beaux-Arts...
Re: Votre personnage... qui est-il ?
Bigre, il faut vraiment que j'y jette l'ancre un jour dans ce musée, plus que dans tous les autres se consacrant sur ce thème, merci Elisabeth de t'y être penchée, c'est fort aimable à toi
thillo- Artiste sur terres et mers
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Re: Votre personnage... qui est-il ?
Tite curieuse
Mon personnage est avant tout un personnage de "roman", ne recherchez pas trop sa cohérence : s'il est historique, il est cependant tout aussi imaginaire qu'une Emma ou autre Eleanor, alors si sa vie est rocambolesque faute en est aux romans du XIXe .
Naissance et petite enfance en Ecosse : 1784-1786
Née dans le duché d'Argyll en janvier 1784 , Blanche est le second et dernier enfant de Thomas et Françoise Farquhar. La maison où elle voit le jour, quoique modeste, rappelle le statut de gentleman farmer des ancêtres de son père qui, benjamin de sa fratrie, s'est orienté vers le droit. Blanche ne passera cependant que les deux premières années de sa vie en Écosse, sa mère retournant s'installer dans sa famille en France à la mort de son mari en 1786. Le séjour sera malheureusement de courte durée
Petite enfance et enfance 1786-1794
Le passage de Blanche en France reste un souvenir aussi flou que ses premiers pas en Ecosse. En juin 1789, inquiète quoi que peu concernée, des troubles qui animent alors Paris et annoncent la Révolution, Françoise Farquhar gagne l'Angleterre avec ses deux enfants. Elle rejoint Londres où vit le frère aîné de Thomas, George, qui consent à subvenir aux besoins de sa belle-sœur et se prend d'affection pour ses neveux et nièces leur conférant une éducation qui n'a rien à envier à celle de ses propres enfants. A la mort de Sir John Farquhar, George hérite du petit domaine familial, les allers-retours Londres-Écosse se font ainsi plus fréquents pour la famille Farquhar.
Adolescence 1794-1800
Unique fille parmi les enfants qui entourent George, Blanche est l'enfant chéri de son oncle qui ne compte pas à la dépense pour satisfaire sa nièce. Fort heureusement pour ses finances, Blanche n'est ni une coquette, ni une dépensière. Elle dévore surtout les livres qui peuplent la bibliothèque de Gravenhill (la demeure de son grand-père), écrit, et apprécie les nombreuses balades que lui offrent les alentours, se charmant de la nature sauvage qui l'environne, très en vogue avec son époque.
Bien que les relations entre la France et l'Angleterre ne soient pas idylliques en ce début de XIXe siècle, il n'est pas rare que Blanche, son frère, et sa mère aillent passer quelques semaines en France.
Thomas Farquhar 1748-1786
1748-1765
Le père de Blanche, Thomas Farquhar, naît en 1748 à Gravenhill, le domaine familial. Il est le deuxième fils de Sir John et Catherine Farquhar. Tandis que son frère aîné, George, né en 1747, reçoit une éducation sévère visant à faire de lui un digne gentilhomme, d'autant plus sévère que les Farquhar ne sont pas de très riches lords mais de petits nobles de la campagne aspirant à la dignité de leur pairs, on laisse un peu trop de liberté à Thomas qui aime à souligner le peu d'obligations caractérisant sa vie. Tandis que l'aîné est appelé à hériter du domaine, Thomas est envoyé à Londres pour faire des études de droit qu'il suit avec peu d'assiduité.
Il épouse secrètement en 1765 Mary Henston, la fille d'un commerçant voisin. Lorsque la nouvelle devient publique, quelques mois après, ses parents prennent enfin conscience des résultats de la trop grande liberté qu'ils lui ont prodiguée, bien qu'ils se soient toujours demandé si ce n'était pas, tout simplement, dans la nature de Thomas d'agir ainsi. Le scandale est évité de peu Mr. Henston possédant un certain pactole et dotant généreusement sa fille. Cependant la vie conjugale ne dura pas, Mary alors âgée de 15 ans meurt en couches l'année qui suit le mariage, l'enfant ne lui survivra pas. Assagi par cette épreuve ou aigri et culpabilisant, Thomas perd de son espièglerie naturelle et devient morose, certains diront quelque peu... romantique avant l'heure. Il se découvre une passion pour la littérature et se consacre au droit et à sa famille dont il retrouve les bonnes grâces, sa mère et son père cherchant à tout prix à consoler son chagrin apparemment incurable.
1775-1786
En cette période, il voyage fréquemment, notamment en France et plus particulièrement en Bretagne où il se lie d'amitié avec un jeune anglais installé depuis quelques années dans la région. C'est dans ces circonstances qu'il rencontre en 1775 Françoise de Kerhoan, petite noble bretonne, alors âgée de 18 ans, et qui fait ses premières sorties en société. Il est séduit par la fraîcheur et l'optimisme de cette jeune femme si avenante, ainsi que par son obstination à vouloir s'exprimer avec lui en anglais malgré son manque de vocabulaire. Elle semble également décidée à lui faire apprécier la France, tant il paraît peu réjoui par son séjour. Thomas la laisse se méprendre sur les raisons de son humeur taciturne et une forte affection se noue entre eux. Il est fréquent que Thomas fasse allusion à la famille de la jeune femme dans ses lettres, tellement fréquent que ses parents ne sont pas dupes.
Depuis dix ans Thomas restait veuf, ayant refusé systématiquement toutes les propositions de sa famille, si bien que ses parents s'étaient résignés à ne plus aborder le sujet. On ne sait si c'est pour cela qu'ils furent si indulgents envers son projet de mariage avec la jeune Françoise, ou si c'est parce qu'ils étaient soulagés de le voir enfin établi et heureux, ou encore parce que si peu intéressante que l'alliance fut, elle était bien préférable comparée à la première, la jeune femme étant après tout une personne respectable.
Thomas épousa donc Françoise le 6 août 1776 et rentra avec elle en Ecosse. Ils logèrent dans la petite maison de Glenfield farm où naquirent William en 1781 puis Blanche. Thomas tombe malade peu après, atteint d'une fièvre dont ont ignore l'origine bien qu'on soupçonne une infection. Les médecins ne parvenant à le guérir, affaiblissant ses dernières défenses par des saignées (encore pratiquées alors). Thomas meurt dans la nuit du 20 janvier 1786 à 38 ans.
George Farquhar et Maria Courtbell
George et Maria dans la campagne autour de Gravenhill (probablement 1790's)
George, aîné raisonnable et peu enclin à décevoir ses parents, n'a pas eu le choix quant à ses aspirations matrimoniales, il a fait bien avant son jeune frère un mariage de raison, avec une héritière d'avantage fortunée que bel esprit, ou belle tout court. Il a donc épousé Maria Courtbell (née en 1746) jeune fille de bonne naissance et apportant une dot considérable à son époux. De ce mariage, le couple eut quatre enfants (dont trois survécurent) : John né en 1767, Henry né en 1768, Robert né en 1775 et mort en 1776, et Edouard né en 1783.
Les rentes de la famille Farquhar et la dot très confortable de Maria permettent à la famille de vivre à l'abri du besoin dans une maison située à Londres. George rend quelques visites à son frère auquel il est très attaché, lorsque ses affaires le lui permettent.
Françoise et la famille Farquhar
Blanche, William, et Edouard Farquhar, probablement 1793
Lorsque Françoise, sa belle-sœur, vient chercher refuge à Londres en 1789, George est charmé de voir combien ses neveux et nièces ont grandi et embelli.
Il décide d'établir la petite famille au sein de la sienne sans avoir besoin d'être attendri par les discours effrayés de sa belle-soeur à propos des émeutes et de la Révolution, sachant pertinemment que les Français ne sont pas connus pour être des gens très raisonnables. Evidemment Françoise n'est pas concernée par cette grande vérité, exception qui confirme la règle, elle a eu la justesse d'esprit de s'enticher d'un écossais et avait sûrement déjà un quelque chose de fort peu patriotique dans sa personne.
Maria, femme effacée mais naturellement de bonne volonté, ne vit aucun inconvénient à l'invasion française dans sa maison, ravie d'avoir auprès d'elle la présence de jeunes enfants auquel elle pourrait porter secours, se sentant l'âme d'une bienfaitrice dans la tourmente. C'était une grande chance car l'on sait combien la compagnie de jeunes enfants se révèle souvent, en réalité, en agacer plus d'un. On notera cependant que William et Blanche firent preuve de peu d'indocilité (nous diront plutôt d'un peu d'originalité, de raisonnable audace propre à leur esprit critique, et d'espièglerie propre à leur âge et, comme aime à le penser George, rappelant Thomas donc tolérée dans une certaine mesure).
Il n'y eut cependant pas d'éclats, les enfants de Thomas semblant naturellement plus sages que leur père et un peu trop précoces pour leur âge, probablement conscients de l'infériorité sociale qui est la leur et qu'ils devront maintenir bien que George eut toujours la délicatesse de ne jamais la rappeler, certainement parce qu'il souhaitait qu'elle s'efface d'elle-même avec le temps et les circonstances nouvelles.
La famille Farquhar s'attache immédiatement à perfectionner l'anglais et les manières de William et Blanche, quelque peu bousculés ces dernières années. L'affection de George pour ses little french children est favorisée par les traits doux dont William et Blanche ont hérité de leur mère. Unique enfant de sexe féminin, Blanche est tout particulièrement chouchoutée par sa tante et surtout cet oncle qui fait office de père. Les deux enfants s'entendent plutôt bien avec Edouard qu'ils distraient d'abord par leurs babillages, puis par leurs progrès en anglais et dans différents domaines de la vie quotidienne, compagnons de jeu et de travail. Ils fréquentent moins familièrement mais avec la même bienveillance John et Henry.
edit : Personnage étoffé
Mon personnage est avant tout un personnage de "roman", ne recherchez pas trop sa cohérence : s'il est historique, il est cependant tout aussi imaginaire qu'une Emma ou autre Eleanor, alors si sa vie est rocambolesque faute en est aux romans du XIXe .
Blanche Farquhar
Naissance et petite enfance en Ecosse : 1784-1786
Née dans le duché d'Argyll en janvier 1784 , Blanche est le second et dernier enfant de Thomas et Françoise Farquhar. La maison où elle voit le jour, quoique modeste, rappelle le statut de gentleman farmer des ancêtres de son père qui, benjamin de sa fratrie, s'est orienté vers le droit. Blanche ne passera cependant que les deux premières années de sa vie en Écosse, sa mère retournant s'installer dans sa famille en France à la mort de son mari en 1786. Le séjour sera malheureusement de courte durée
Petite enfance et enfance 1786-1794
Le passage de Blanche en France reste un souvenir aussi flou que ses premiers pas en Ecosse. En juin 1789, inquiète quoi que peu concernée, des troubles qui animent alors Paris et annoncent la Révolution, Françoise Farquhar gagne l'Angleterre avec ses deux enfants. Elle rejoint Londres où vit le frère aîné de Thomas, George, qui consent à subvenir aux besoins de sa belle-sœur et se prend d'affection pour ses neveux et nièces leur conférant une éducation qui n'a rien à envier à celle de ses propres enfants. A la mort de Sir John Farquhar, George hérite du petit domaine familial, les allers-retours Londres-Écosse se font ainsi plus fréquents pour la famille Farquhar.
Adolescence 1794-1800
Unique fille parmi les enfants qui entourent George, Blanche est l'enfant chéri de son oncle qui ne compte pas à la dépense pour satisfaire sa nièce. Fort heureusement pour ses finances, Blanche n'est ni une coquette, ni une dépensière. Elle dévore surtout les livres qui peuplent la bibliothèque de Gravenhill (la demeure de son grand-père), écrit, et apprécie les nombreuses balades que lui offrent les alentours, se charmant de la nature sauvage qui l'environne, très en vogue avec son époque.
Bien que les relations entre la France et l'Angleterre ne soient pas idylliques en ce début de XIXe siècle, il n'est pas rare que Blanche, son frère, et sa mère aillent passer quelques semaines en France.
La famille de Blanche
Thomas Farquhar 1748-1786
1748-1765
Le père de Blanche, Thomas Farquhar, naît en 1748 à Gravenhill, le domaine familial. Il est le deuxième fils de Sir John et Catherine Farquhar. Tandis que son frère aîné, George, né en 1747, reçoit une éducation sévère visant à faire de lui un digne gentilhomme, d'autant plus sévère que les Farquhar ne sont pas de très riches lords mais de petits nobles de la campagne aspirant à la dignité de leur pairs, on laisse un peu trop de liberté à Thomas qui aime à souligner le peu d'obligations caractérisant sa vie. Tandis que l'aîné est appelé à hériter du domaine, Thomas est envoyé à Londres pour faire des études de droit qu'il suit avec peu d'assiduité.
Il épouse secrètement en 1765 Mary Henston, la fille d'un commerçant voisin. Lorsque la nouvelle devient publique, quelques mois après, ses parents prennent enfin conscience des résultats de la trop grande liberté qu'ils lui ont prodiguée, bien qu'ils se soient toujours demandé si ce n'était pas, tout simplement, dans la nature de Thomas d'agir ainsi. Le scandale est évité de peu Mr. Henston possédant un certain pactole et dotant généreusement sa fille. Cependant la vie conjugale ne dura pas, Mary alors âgée de 15 ans meurt en couches l'année qui suit le mariage, l'enfant ne lui survivra pas. Assagi par cette épreuve ou aigri et culpabilisant, Thomas perd de son espièglerie naturelle et devient morose, certains diront quelque peu... romantique avant l'heure. Il se découvre une passion pour la littérature et se consacre au droit et à sa famille dont il retrouve les bonnes grâces, sa mère et son père cherchant à tout prix à consoler son chagrin apparemment incurable.
1775-1786
En cette période, il voyage fréquemment, notamment en France et plus particulièrement en Bretagne où il se lie d'amitié avec un jeune anglais installé depuis quelques années dans la région. C'est dans ces circonstances qu'il rencontre en 1775 Françoise de Kerhoan, petite noble bretonne, alors âgée de 18 ans, et qui fait ses premières sorties en société. Il est séduit par la fraîcheur et l'optimisme de cette jeune femme si avenante, ainsi que par son obstination à vouloir s'exprimer avec lui en anglais malgré son manque de vocabulaire. Elle semble également décidée à lui faire apprécier la France, tant il paraît peu réjoui par son séjour. Thomas la laisse se méprendre sur les raisons de son humeur taciturne et une forte affection se noue entre eux. Il est fréquent que Thomas fasse allusion à la famille de la jeune femme dans ses lettres, tellement fréquent que ses parents ne sont pas dupes.
Depuis dix ans Thomas restait veuf, ayant refusé systématiquement toutes les propositions de sa famille, si bien que ses parents s'étaient résignés à ne plus aborder le sujet. On ne sait si c'est pour cela qu'ils furent si indulgents envers son projet de mariage avec la jeune Françoise, ou si c'est parce qu'ils étaient soulagés de le voir enfin établi et heureux, ou encore parce que si peu intéressante que l'alliance fut, elle était bien préférable comparée à la première, la jeune femme étant après tout une personne respectable.
Thomas épousa donc Françoise le 6 août 1776 et rentra avec elle en Ecosse. Ils logèrent dans la petite maison de Glenfield farm où naquirent William en 1781 puis Blanche. Thomas tombe malade peu après, atteint d'une fièvre dont ont ignore l'origine bien qu'on soupçonne une infection. Les médecins ne parvenant à le guérir, affaiblissant ses dernières défenses par des saignées (encore pratiquées alors). Thomas meurt dans la nuit du 20 janvier 1786 à 38 ans.
George Farquhar et Maria Courtbell
George et Maria dans la campagne autour de Gravenhill (probablement 1790's)
George, aîné raisonnable et peu enclin à décevoir ses parents, n'a pas eu le choix quant à ses aspirations matrimoniales, il a fait bien avant son jeune frère un mariage de raison, avec une héritière d'avantage fortunée que bel esprit, ou belle tout court. Il a donc épousé Maria Courtbell (née en 1746) jeune fille de bonne naissance et apportant une dot considérable à son époux. De ce mariage, le couple eut quatre enfants (dont trois survécurent) : John né en 1767, Henry né en 1768, Robert né en 1775 et mort en 1776, et Edouard né en 1783.
Les rentes de la famille Farquhar et la dot très confortable de Maria permettent à la famille de vivre à l'abri du besoin dans une maison située à Londres. George rend quelques visites à son frère auquel il est très attaché, lorsque ses affaires le lui permettent.
Françoise et la famille Farquhar
Blanche, William, et Edouard Farquhar, probablement 1793
Lorsque Françoise, sa belle-sœur, vient chercher refuge à Londres en 1789, George est charmé de voir combien ses neveux et nièces ont grandi et embelli.
Il décide d'établir la petite famille au sein de la sienne sans avoir besoin d'être attendri par les discours effrayés de sa belle-soeur à propos des émeutes et de la Révolution, sachant pertinemment que les Français ne sont pas connus pour être des gens très raisonnables. Evidemment Françoise n'est pas concernée par cette grande vérité, exception qui confirme la règle, elle a eu la justesse d'esprit de s'enticher d'un écossais et avait sûrement déjà un quelque chose de fort peu patriotique dans sa personne.
Maria, femme effacée mais naturellement de bonne volonté, ne vit aucun inconvénient à l'invasion française dans sa maison, ravie d'avoir auprès d'elle la présence de jeunes enfants auquel elle pourrait porter secours, se sentant l'âme d'une bienfaitrice dans la tourmente. C'était une grande chance car l'on sait combien la compagnie de jeunes enfants se révèle souvent, en réalité, en agacer plus d'un. On notera cependant que William et Blanche firent preuve de peu d'indocilité (nous diront plutôt d'un peu d'originalité, de raisonnable audace propre à leur esprit critique, et d'espièglerie propre à leur âge et, comme aime à le penser George, rappelant Thomas donc tolérée dans une certaine mesure).
Il n'y eut cependant pas d'éclats, les enfants de Thomas semblant naturellement plus sages que leur père et un peu trop précoces pour leur âge, probablement conscients de l'infériorité sociale qui est la leur et qu'ils devront maintenir bien que George eut toujours la délicatesse de ne jamais la rappeler, certainement parce qu'il souhaitait qu'elle s'efface d'elle-même avec le temps et les circonstances nouvelles.
La famille Farquhar s'attache immédiatement à perfectionner l'anglais et les manières de William et Blanche, quelque peu bousculés ces dernières années. L'affection de George pour ses little french children est favorisée par les traits doux dont William et Blanche ont hérité de leur mère. Unique enfant de sexe féminin, Blanche est tout particulièrement chouchoutée par sa tante et surtout cet oncle qui fait office de père. Les deux enfants s'entendent plutôt bien avec Edouard qu'ils distraient d'abord par leurs babillages, puis par leurs progrès en anglais et dans différents domaines de la vie quotidienne, compagnons de jeu et de travail. Ils fréquentent moins familièrement mais avec la même bienveillance John et Henry.
edit : Personnage étoffé
Dernière édition par Cymralle le Dim 26 Fév 2012 - 1:37, édité 20 fois
Re: Votre personnage... qui est-il ?
Ah ben c'est une ébauche, j'avais pas encore prévu d'en faire un roman, je vais voir ça ...
Re: Votre personnage... qui est-il ?
J'ai édité pour afiner la bio de mon perso, mais je n'arrive toujours pas à trouver de nom de jeune fille...
Je lance une souscription publique d'idées!
Je lance une souscription publique d'idées!
Re: Votre personnage... qui est-il ?
Je me porte volontaire ! Par contre j'aimerais en savoir plus ! De quelle région elle (ou sa famille) est originaire ? Si ça peut t'aider, voilà ma démarche pour trouver mon nom de famille :
J'ai fouillé dans les noms écossais de la petite noblesse dans le comté d'Arguyl, et en fait d'un peu partout (car ils ne me plaisaient pas vraiment). Parmi çaj'ai relevé parmi eux ceux qui me plaisaient qui étaient d'origine gaélique (car j'ai un petit faible pour les Gaels ). J'ai également relevé des noms de personnages qui inspiraient mon personnage (le tableau de Raeburn), ainsi que les noms dans Jane Austen.
Ensuite j'ai procédé par élimination. Et j'avoue que j'ai eu un gros faible pour Farquhar qui me faisait à la fois penser à Miss Eleanor Urquhart, et à un vieux noms de souche écossaise, ainsi qu'à quelque chose d'un peu romanesque (dans le genre de "Heathcliffe"), d'un peu "brume écossaise".
Il fallait également que le nom sonne bien avec le prénom, et je trouvais que c'était idéal, Farquhar a un côté dur que Blanche adoucit. Voilà
Donc si j'étais toi, hum, je mettrais de côté des noms de familles bourgeoises du XVIIIe, des noms régionaux, des noms qui me plaisent, des noms de peintres (pour qu'inconsciement mon nom sonne "peintre" par exemple... en prenant un nom avec une racine vaguement italienne, (si si, ça fait peintre) ou ayant une couleur dedands cf Vigée-Lebrun). Je réunirais tout ça, je testerais avec le prénom, etc.
J'ai fouillé dans les noms écossais de la petite noblesse dans le comté d'Arguyl, et en fait d'un peu partout (car ils ne me plaisaient pas vraiment). Parmi çaj'ai relevé parmi eux ceux qui me plaisaient qui étaient d'origine gaélique (car j'ai un petit faible pour les Gaels ). J'ai également relevé des noms de personnages qui inspiraient mon personnage (le tableau de Raeburn), ainsi que les noms dans Jane Austen.
Ensuite j'ai procédé par élimination. Et j'avoue que j'ai eu un gros faible pour Farquhar qui me faisait à la fois penser à Miss Eleanor Urquhart, et à un vieux noms de souche écossaise, ainsi qu'à quelque chose d'un peu romanesque (dans le genre de "Heathcliffe"), d'un peu "brume écossaise".
Il fallait également que le nom sonne bien avec le prénom, et je trouvais que c'était idéal, Farquhar a un côté dur que Blanche adoucit. Voilà
Donc si j'étais toi, hum, je mettrais de côté des noms de familles bourgeoises du XVIIIe, des noms régionaux, des noms qui me plaisent, des noms de peintres (pour qu'inconsciement mon nom sonne "peintre" par exemple... en prenant un nom avec une racine vaguement italienne, (si si, ça fait peintre) ou ayant une couleur dedands cf Vigée-Lebrun). Je réunirais tout ça, je testerais avec le prénom, etc.
Re: Votre personnage... qui est-il ?
Bonjour le monde!!!!
Je vous présente Olympe de BAGATELLE-VILLETTE!
1765
Fin de la guerre de sept ans.
Louis de BAGATELLE-VILLETTE cartographe du Roy et son épouse Alexandrine enceinte
Alexandrine meurt en couches le 17 mars 1765 en donnant naissance à une fille prénommée Olympe.
Louis, désespéré de son veuvage ne se remariera pas et se plonge dans ces travaux cartographiques, il parcourt
1775 : 10 ans
Olympe grandit, il lui faut une éducation de jeune fille, plus question de courir
.
1780 : 15 ans
1782 : 17 ans
Louis de Bagatelle ne supportant décide de retrouver le doux Royaume de France et d’établir correctement sa fille.
Ils s’embarquent donc pour un retour avec quelques biens pour rejoindre la demeure familiale héritée de sa mère dans le petit village d’Asnières…
La traversée est longue et difficile, Louis de Bagatelle meurt des fièvres après une longue agonie……
C’est une jolie orpheline de 17 ans qui débarque à LORIENT.
Je planche sur la suite.....
Bonne journée les amis............
Je vous présente Olympe de BAGATELLE-VILLETTE!
OLYMPE DE BAGATELLE-VILLETTE
1765-(1848)
1765-(1848)
1765
Fin de la guerre de sept ans.
Louis de BAGATELLE-VILLETTE cartographe du Roy et son épouse Alexandrine enceinte
Alexandrine meurt en couches le 17 mars 1765 en donnant naissance à une fille prénommée Olympe.
Louis, désespéré de son veuvage ne se remariera pas et se plonge dans ces travaux cartographiques, il parcourt
1775 : 10 ans
Olympe grandit, il lui faut une éducation de jeune fille, plus question de courir
.
1780 : 15 ans
1782 : 17 ans
Louis de Bagatelle ne supportant décide de retrouver le doux Royaume de France et d’établir correctement sa fille.
Ils s’embarquent donc pour un retour avec quelques biens pour rejoindre la demeure familiale héritée de sa mère dans le petit village d’Asnières…
La traversée est longue et difficile, Louis de Bagatelle meurt des fièvres après une longue agonie……
C’est une jolie orpheline de 17 ans qui débarque à LORIENT.
Je planche sur la suite.....
Bonne journée les amis............
Dernière édition par bagatelle le Jeu 4 Déc 2008 - 14:57, édité 2 fois
Re: Votre personnage... qui est-il ?
Héhé super, on faire tous de bons héros/héroïnes de romans, de romans en plus tous différents, alors les réunir, ça fait un roman qui sorts des classiques
Je trouverais ça intéressant, puisqu'on va être amenés à être une troupe et avoir une certaines cohérences les uns envers les autres, de rechercher par quel moyen on s'est rencontrés, on a noué un lien, qui fait qu'on se retrouve pour des tea-time and co. On pourrait réfléchir à la naissance de nos liens, nos rencontres. Par exemple entre Thillo peintre de marine et explorateur, il n'y a qu'un pas pour la rencontre avec le père d'Olympe qui est cartographe, entre leurs voyages and co ils ont pu se rencontrer... Elisabeth est peintre et je ne doute pas qu'elle soit assez renommée pour qu'on l'a recommande à l'un de nous, ou qu'elle soit venu apprendre un peu aux côtés de Raeburn en Ecosse, Olympe débarque à Lorient et j'ai situé la famille de la mère de Blanche à Saint Malo, ville également de marins, je pourrais y croiser une Olympe et un Thillo... bref, il serait rigolo de réfléchir à nos différentes rencontres non ?
Enfin moi, rien que l'idée, ça m'emballe !!
Je trouverais ça intéressant, puisqu'on va être amenés à être une troupe et avoir une certaines cohérences les uns envers les autres, de rechercher par quel moyen on s'est rencontrés, on a noué un lien, qui fait qu'on se retrouve pour des tea-time and co. On pourrait réfléchir à la naissance de nos liens, nos rencontres. Par exemple entre Thillo peintre de marine et explorateur, il n'y a qu'un pas pour la rencontre avec le père d'Olympe qui est cartographe, entre leurs voyages and co ils ont pu se rencontrer... Elisabeth est peintre et je ne doute pas qu'elle soit assez renommée pour qu'on l'a recommande à l'un de nous, ou qu'elle soit venu apprendre un peu aux côtés de Raeburn en Ecosse, Olympe débarque à Lorient et j'ai situé la famille de la mère de Blanche à Saint Malo, ville également de marins, je pourrais y croiser une Olympe et un Thillo... bref, il serait rigolo de réfléchir à nos différentes rencontres non ?
Enfin moi, rien que l'idée, ça m'emballe !!
Re: Votre personnage... qui est-il ?
oui!!! De quoi faire bouillir nos imaginations....!
Il faut trouver uen date qui coïncide avec tout nos personnages ou bien ils se croisent aux fils des années...
avant la révolution, pendant, aprés.....
bon ben on est pas couché!!!!!!
je planche, je planche!!!
Bagatelle!
Il faut trouver uen date qui coïncide avec tout nos personnages ou bien ils se croisent aux fils des années...
avant la révolution, pendant, aprés.....
bon ben on est pas couché!!!!!!
je planche, je planche!!!
Bagatelle!
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